A La SNCF, Quot; Une Grève Reconductible Quot; Est Sur Les Rails En Décembre
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La CFDT-Cheminots va déposer « dès ce soir ou demain » un préavis de grève reconductible à partir du 5 décembre, jour de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, a déclaré jeudi Didier Aubert, secrétaire général ...
"Une grève reconductible se dessine à la SNCF" à partir du 5 décembre, date de la mobilisation contre la réforme des retraites, prévient le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, dans un entretien au quotidien Le Parisien. "On va attendre que nos instances se réunissent les 7 et 8 novembre et décident", précise-t-il, évoquant aussi une rencontre "le 14 novembre avec les autres syndicats de la SNCF". Pour l'instant, la CGT-Cheminots ne s'est pas officiellement prononcée pour un mouvement reconductible, contrairement aux deux autres syndicats.
On a de plus en plus d'aléas quotidiens, comme des pannes, alors qu'on a un manque d'effectifs dans les technicentres. Les conditions de travail se sont dégradées dans les transports au quotidien. Nous n'avons pas besoin de plus de trains, mais de trains plus fiables. L'augmentation du nombre de trains ne va qu'augmenter notre charge de travail sans améliorer nos conditions.
Le commencement est connu, l'issue beaucoup moins. La mobilisation à la RATP et la SNCF pour la première journée de grève contre la réforme des retraites, jeudi 5 décembre, s'annonce massive. Décidés à conserver leurs régimes spéciaux et à sauvegarder leurs points de pénibilité, les syndicats représentatifs des deux entreprises ont tous appelé à une grève reconductible, et pour une durée illimitée, contre ce projet.
A partir des différentes informations qui lui parviennent, la direction prépare plusieurs scénarios, précise le quotidien. Le plus extrême, baptisé S0, prévoit un trafic quasiment à l'arrêt, tandis que le S4 ne comprend que peu de perturbations.
En attendant le coup d'envoi du conflit social, le nouveau patron de la société, Jean-Pierre Farandou a tenté de donner des gages aux cheminots en affichant sa volonté de rencontrer les partenaires sociaux. Mais visiblement conscient que la résolution de ce conflit dépend du gouvernement et non de lui, il se prépare au jour J : le 5 décembre, il "suivra le conflit depuis la salle de crise au siège, avec vue sur un immense écran qui listera les points chauds du conflit et ce qu'on dit de la grève sur les réseaux sociaux", conclut le quotidien.
Cependant, selon un sondage TNS SOFRES paru en 2010, 66 % des Français ont une bonne image de la SNCF[110]. Fin 2019, cette proportion est mesurée à 50 % par le baromètre Posternak-Ifop sur l'image des entreprises[111]. En 2020, Eight Advisory et l'IFOP dévoilent leur classement des entreprises françaises les plus admirées : la SNCF se trouve en 23e position[112]. Toujours selon ce classement, la SNCF obtient la note de 11,24/20 pour son impact sur l'économie française, 10,32/20 pour son implication en matière environnementale ainsi que la note de 10,82/20 pour sa capacité à améliorer le quotidien des Français, notamment nécessaire en temps de crise[112]. Pour l'édition 2021 de ce classement réalisé par l'IFOP, la SNCF progresse de quatre places et se positionne en 19e position[113].
Les chiffres de grévistes à la SNCF pour ce 19 janvier rappellent ceux de la journée du 5 décembre 2019. Nous avons échangé avec Anasse Kazib qui espère une « journée noire » qui trace la voie pour aller vers une grève reconductible.
Deux ou trois cars Isilines au lieu d'un. "Sur ces deux jours de grève, nous avons plusieurs dizaines de milliers de passagers en plus, c'est un niveau comparable à celui d'un 23 décembre ou une veille de 14 juillet", précise-t-il. Isilines, qui exploite une centaine d'autocars au quotidien, va doubler ou tripler son offre, en mettant deux ou trois autocars au lieu d'un au départ de certains trajets. "Mais il faut relativiser: 4,5 millions de personnes prennent le train tous les jours, et nous en transportons 8 millions...en un an!", souligne Hugo Roncal.
Chacun sur ses positions. Deux jours après la présentation du projet de réforme des retraites, les syndicats multiplient les appels à l'action. La CGT menace, par exemple, d'aller jusqu'à "l'arrêt des installations de raffinage, si nécessaire", tandis que l'intersyndicale de la SNCF souhaite "une grève puissante" dès le premier jour de la mobilisation nationale, programmé le 19 janvier. Face à cette levée de boucliers, la Première ministre Elisabeth Borne a lancé un appel « à la responsabilté des organisations syndicales. On peut faire grève, mais il faut aussi être attentif au quotidien de nos concitoyens (...) Trouvons des modes d'action qui ne [les] pénalisent pas », a-t-elle déclaré, en marge d'un déplacement à Disneyland Paris.
Il entend développer le "covoiturage du quotidien". Et pourtant, le plan national sur ce mode de transport partagé, présenté hier par le gouvernement, fait presque l'impasse sur les entreprises. L'une des 14 mesures prévoit simplement de les "accompagner pour améliorer la mobilité de leurs salariés". Mais il s'agit surtout de faciliter leur prise en main du forfait mobilités durables, revalorisé cet été, à travers "un outil numérique de suivi des preuves de covoiturage". Deux autres mesures symboliques figurent au programme : la création d'un label "Employeur pro-mobilité durable" et un appel au volontariat des "acteurs du départ et de l'arrivée" (comme les stations-service, les supermarchés, etc.). Eux sont invités à faire remonter leurs propositions de soutien au covoiturage à l'adresse @email. Ce plan vise à "tripler le nombre de trajets quotidiens" partagés d'ici à 2027, pour atteindre la barre des 3 millions par jour.
Faire rouler des RER en dehors de la région parisienne. C'est la nouvelle idée d'Emmanuel Macron en matière de transition écologique. Dans une vidéo Youtube, le président de la République a annoncé, hier, vouloir « développer un réseau de trains urbains » dans dix métropoles du pays. Il ne précise toutefois ni lesquelles ni pour quand. Le chef de l'Etat se contente de poser le principe de cette « grande ambition nationale » en faveur « d'une vraie stratégie de transports urbains (...). C'est un super objectif pour l'écologie, l'économie, la qualité de vie », vante encore Emmanuel Macron. Parmi les possibles prétendants figurent Strasbourg, Bordeaux, Lille, Lyon, Grenoble ou encore Aix-Marseille. Plus de précisions sont attendues à la mi-décembre, en provenance du "conseil d'orientation des infrastructures de transport". Cette instance avait reçu pour mission, à l'automne, de programmer les investissements de l'Etat jusqu'en 2032 autour de plusieurs priorités, dont les "mobilités du quotidien (...) en privilégiant le transport ferroviaire (en particulier les services express métropolitains), les transports collectifs ou partagés, ainsi que les mobilités actives".
Première étape franchie pour le projet de loi sur le pouvoir d'achat. Le texte a été adopté par l'Assemblée nationale, tôt ce matin (341 voix pour, 116 contre et 21 absentions). Il sera soumis au Sénat la semaine prochaine. Parmi les surprises de dernière minute, l'augmentation du tarif du quota d'électricité qu'EDF doit vendre à prix cassés (dispositif Arenh). Les députés n'en ont toutefois pas fini avec la lutte contre l'inflation : dès cet après-midi, ils examinent le budget rectificatif 2022, deuxième volet de ce "paquet pouvoir d'achat". Là aussi, des nouveautés sont à prévoir. Hier soir, dans une interview au groupe Ebra, la chef du gouvernement Elisabeth Borne a rouvert la porte au doublement du plafond d'exonération de la prime de transport en faveur des « salariés qui ont une importante consommation » d'essence. Ce matin, son ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est, lui, dit favorable, sur BFMTV, au relèvement de la limitation quotidienne des tickets restaurant, de 19 à 25 euros par jour (a priori toutefois sans toucher aux règles d'abattement applicables aux employeurs). Devant l'Assemblée, il s'est, ensuite montré ouvert à la « monétisation des RTT ».
Vers une revalorisation des prestations sociales plus large qu'annoncé. Selon Les Echos, le gouvernement compte intégrer à son futur projet de loi sur le pouvoir d'achat une augmentation de 4 % de la prime d'activité. La hausse de cette aide, réservée aux travailleurs modestes, serait applicable à partir de juillet. Toutes les allocations et autres minima, censés être révisés au cours de l'été, le seront à ce même taux de +4 %, signale le quotidien. Idem pour les pensions de retraite, comme l'a déjà indiqué la Première ministre Elisabeth Borne, au début du mois.
La France est désormais en guerre. Ou, plus exactement, « en économie de guerre ». C'est ce que le président de la République a expliqué, aujourd'hui, aux industriels de la défense et la sécurité, en ouverture du salon professionnel Eurosatory. L'occasion pour Emmanuel Macron de leur promettre plus d'investissements... mais de leur demander aussi plus d'efforts. Les entreprises civiles pourraient même être mises à contribution, dans le cadre de la crise russo-ukrainienne : selon le journal Le Monde, l'exécutif planche actuellement sur "un texte législatif permettant la réquisition de [leurs] matériaux ou compétences", voire de leurs outils de production. Ce projet concernerait, en premier lieu, les sociétés aux activités dites "duales", c'est-à-dire à la fois civiles et militaires. Soit 4 000 PME potentiellement visées, estime le quotidien.
Un algorithme contre le diabète. C'est autour de ce concept que Diabeloop a développé des solutions innovantes pour faciliter la vie quotidienne des malades. Une idée visiblement porteuse : l'entreprise grenobloise vient de lever 70 millions d'euros. 2b1af7f3a8